Rochefort-du-Gard

En 2022, le rucher de l’éco-quartier du Galoubet a été inauguré. Trois ruches seront installées en périphérie des habitations et c’est l’apiculteur local, Marc Bonnet, qui s’en occupera pendant les trois prochaines années. 

« La mise en place de ce rucher était l’un des 20 engagements que la municipalité a pris, dans le cadre de la demande de labellisation EcoQuartier« , rappelle le maire de Rochefort-du-Gard, Rémy Bachevalier. Ce nouveau quartier a été pensé pour engendrer le moins d’impact possible sur l’environnement : éclairage solaire, haute performance isolation, revêtement extérieurs filtrants et drainants… « Les abeilles ont toutes les conditions réunies pour fabriquer du bon miel« , clame-t-il.

Aux yeux de l’élu, l’abeille est « devenue le symbole d’une biodiversité en danger« . Il rappelle : « Dès 2010, la municipalité s’est engagée fortement en signant la Charte de l’environnement. Elle a aussi banni les pesticides de son plan communal de désherbage qui couvre 68 km de routes communales et 19 hectares d’espaces verts. »

À l’occasion de cette inauguration, le maire a signé la charte « Abeille, sentinelle de l’environnement » avec Christian Pons, président de l’UNAF (Union nationale de l’apiculture française). La commune s’engage ainsi à ne pas utiliser de produits toxiques, à veiller au développement de cultures sans OGM, à favoriser les plantes mellifères et aussi à promouvoir l’abeille et l’apiculture.

Et cela commence dès le plus jeune âge : les enfants des écoles Pie XII, Saint-Exupéry et Vieux Moulin étaient présents. Ils ont pu découvrir l’exposition pédagogique consacrée à cet insecte pollinisateur. En classe, ils ont aussi décoré les ruches du Galoubet. Pendant trois ans, de nombreuses actions de sensibilisation seront organisées. L’enjeu est de taille : 40% de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux…) dépend exclusivement de la fécondation des abeilles. Mais comme le déplore Christian Pons : « Chaque année, les apiculteurs perdent 30% de leur colonie d’abeilles. Il y a de moins en moins de miel. Cela s’explique par les pesticides, les prédateurs comme les varroas ou les frelons, la monoculture, l’agrochimie… » Alors l’objectif est d’éveiller à ce problème les citoyens de demain.

(Objectif Gard)

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